Concours pour le Wunnquartier

PROGRAMME

Concours d'urbanisme 

SITE

Quartier du Stade, Belair, Luxembourg

DESCRIPTION

Les parcelles visées par le concours comprennent les terrains occupés actuellement par le Stade Josy Barthel, un terrain de football, un hall omnisports, des courts de tennis, les bâtiments du Service Incendie et Ambulances et du Service Hygiène, le centre de recyclage, une centrale énergétique, une crèche ainsi que les bâtiments des Sœurs Franciscaines et un espace libre sur leur terrain. Le concours avait pour objectif la reconversion des terrains en quartier résidentiel avec la création de logements variés et abordables. À côté des logements, le projet prévoyait également des commerces de proximité, des espaces de rencontre et de détente, des crèches, un centre de rencontre, des complexes sportifs, des aires de jeux..., des infrastructures et services primordiaux pour garantir une qualité de vie élevée aux futurs habitants du quartier. La proposition de réaménagement résulte d’une part, du phasage du programme et, d’autre part, de la priorité donnée à la libre circulation des personnes. Potagers partagés, parcours santé, parc, terrasses, aires de jeux, plan d’eau offrent un large panel de promenades. Les plans d’eau servent à la fois à l’aménagement de zones humides riches en biodiversité mais aussi à l’irrigation des jardins, des serres, ainsi qu’au drainage et à la récupération des eaux de pluie via le bassin de rétention à ciel ouvert de plus de 1200m3 situé au point le plus bas du site et complété d’un bassin en sous-sol. Toutes les toitures, non destinées à un usage incompatible, étant végétales, contribuent encore à l’augmentation de la capacité de rétention du site, en plus des parcs et autres revêtements perméables utilisés. Les toitures non végétales sont destinées à la production d’énergie via des panneaux photovoltaïques ou éoliennes. Afin d’inscrire le projet dans une démarche d’économie circulaire, les volumes proposés permettent l’usage et la revalorisation d’éléments de récupération comme des containers maritimes de derniers voyages. Leur structure est telle qu’ils peuvent, sans reprise structurelle, supporter plusieurs modules chargés. Par ailleurs, ce type de construction modulaire pouvant être, en grande partie, réalisé en atelier, permet de réduire drastiquement la durée de chantier. En outre, ce principe constructif présente également une grande flexibilité et phasage de programmation puisque les « boîtes » s’ajoutent et s’enlèvent à l’aide d’un simple engin de levage. Désireux de défendre l’idée qu’une ville, qu’un quartier urbain, s’appréhende avant tout à pied, le projet se développe autour du piéton qui bénéficie de parcours non linéaires, parsemés de places, de verdure, d’étendues d’eau, de ruelles débouchant sur de plus grandes respirations, courbes et des porches révélant des surprises, des textures, des espaces, des bâtiments, toujours renouvelés. Un parking souterrain de 400 places est aménagé sous le quartier avec un accès unique depuis la route d’Arlon. L’accès à tous les lots et leurs stationnements privés se fera via ce parking. Une large piste cyclable arborée est aménagée le long du boulevard créant un espace tampon supplémentaire entre le piéton et le boulevard.